Le R.O.I. du Bonheur
Au Cèdre, depuis que nous avons affiché notre ambition d’être heureux en contribuant au bonheur des autres, nous mesurons que ce chemin ne laisse pas indifférent, tant en interne qu’en externe. Une preuve, certains n’osent pas ou ne veulent pas appeler le bonheur par son nom et préfèrent évoquer « la qualité de vie au travail » ou « le bien être au travail ». Et pourtant quand on creuse un peu tout le monde en rêve… mais peut-on vraiment l’atteindre, surtout dans un cadre professionnel ?
Une chose est sûre : nous nous sommes mis en chemin. Notre mise en route nous vaut d’être quelquefois sollicité pour témoigner : à l’ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) la semaine dernière, ou bien à l’ANDRH où notre directeur, Philippe Tixier a été invité à une table ronde intitulée « Qualité de Vie au Travail et performance : un lien moins évident qu’il n’y parait… ».
Une évidence saute aux yeux : nous sommes tous concernés et coresponsables de ce chemin. En effet l’alchimie du bonheur est complexe et ne dépend pas d’une décision hiérarchique, ni encore moins d’une réglementation, ni d’une loi… si ce n’est peut-être la Loi naturelle (nous aspirons tous au bonheur). Le management a bien évidemment un rôle nécessaire à jouer, mais certainement pas suffisant… Ce n’est pas parce que la direction a décidé de former tous les collaborateurs du Cèdre à la CNV (Communication Non Violente), que toutes les relations sont transformées du jour au lendemain. C’est aussi la dimension passionnante de ce chemin qui rejoint chaque personne dans sa relation aux autres.
Un constat fréquent est la récupération utilitariste du bonheur. Au Cèdre, nous voulons éviter ce piège de rechercher le bonheur à seule fin d’augmenter le profit. L’intention réelle donne le ton et peut fausser la dynamique. Mais attention ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Il est évident qu’une entreprise qui ne fait pas de profit est une entreprise vouée à la disparition. Il n’est donc pas ici question d’opposer le « Bonheur au travail » et « la performance » économique en créant l’illusion qu’il faille choisir l’un au détriment de l’autre. Nous sommes là encore sur une ligne de crête… mais qui nous permet de contempler un magnifique horizon !
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